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26 Janvier 2019
En Mai 2005, sous un ciel lourd et chargé d’orage, j’ai pris ces photos à Birkenau, cœur de l’extermination du camp d'Auschwitz. Ce sont les seuls vestiges d’un monde disparu, d’un monde où l'humanité et la raison furent défiées. Ce paysage où règne l’absence et le silence est rempli d’une clameur sans voix. Le silence nous renvoie l’écho des cris des suppliciés, de leur abandon et des vociférations des bourreaux. Ils hantent notre mémoire à jamais.
J'étais là, sur cette terre maudite, pour ma famille qui avait tant manqué à mon enfance. J’étais là pour mon peuple. J’étais là pour ma mère, seule survivante, qui n’avait pas eu la force d’accomplir ce voyage.
Evelyne Tschirhart